« Pour que les choses se révèlent à nous, nous devons être prêt à abandonner les vues que nous avons sur elles » Tich Nhat Hanh

Les transformations n’échouent pas (seulement) faute de plans. Elles échouent quand la peur, la méfiance ou la lassitude ne trouvent pas leur place et ne sont pas prises en compte.

Depuis plus de vingt ans, j’accompagne des dirigeants et des équipes dans des contextes de changement profond. Je peux même avouer que j’ai été biberonnée aux récits des transformations organisationnelles et personnelles, mes parents travaillant tous les deux dans le domaine.

J’ai travaillé avec les modèles et méthodologies les plus reconnus en coaching et en gestion du changement. Et pourtant, il manquait toujours l’essentiel : la manière de prendre en compte ce que vivent vraiment les personnes.

Car dans toute transformation, il y a plus qu’un nouvel organigramme ou un plan projet. Il y a surtout, oui surtout, des personnes faites d’émotions, de croyances, de résistances.

Elles ne sont pas des obstacles “irrationnels”. Elles me semblent plutôt être une partie essentielle du processus. C’est là qu’intervient ce que j’appelle une posture de transformation vivante. Une manière d’être qui consiste à :

  • Accueillir les émotions au lieu de les nier.
  • Rester relié à ce qui compte.
  • Avancer malgré l’inconfort, par de petits pas alignés. 

Cette posture s’inspire d’approches issues des sciences comportementales (dont l’ACT, Acceptance and Commitment Therapy), qui nous proposent d’ habiter le changement avec lucidité, courage et congruence.

ACT Therapy